Le romantisme et la chanson révolutionnaire

Philharmonie - Cité de la musique

Alors que le Consulat et surtout l’Empire ont éteint toute liberté publique, la presse renaît difficilement sous la Restauration. Une large partie de la population ne sait pourtant ni lire ni écrire, de sorte que la chanson joue un rôle important pour garder les esprits en éveil. Subtile et insaisissable, elle est une des meilleures armes de la clandestinité. À une époque où il n’existe évidemment ni disque ni radio, elle se transmet par le bouche à oreille ou par les feuilles de colportage faciles à dissimuler. Le public adopte les chansons en ignorant souvent le nom de leurs auteurs, au point d’en faire une nouvelle tradition orale.

Mots-clés

  • Chanson révolutionnaire
  • XIXe siècle
  • Chanson
  • Romantisme
  • Tradition orale
  • Liberté d'expression
  • Goguette
  • Chansonnier (humoriste)
  • Pierre-Jean de Béranger
  • Emile Debraux
  • Pierre Dupont (chansonnier)
  • Eugène Pottier
  • Jean Baptiste Clément
  • La Marseillaise
  • Le Temps des cerises (chanson)